dimanche 10 août 2008

1- Urbanisme

La qualité de la vie, objectif premier des élus municipaux, doit se traduire par l’équilibre entre les quartiers et par une réelle mixité de l’habitat. Cette politique suppose d'abord une meilleure répartition dans les quartiers entre logement social locatif, et accession sociale à la propriété. Elle suppose aussi la définition d’une proportion de logements attribués.

Quelques mesures nouvelles ou existantes à renforcer :

• L’aménagement des espaces de proximité en tenant compte des normes environnementales, des besoins des habitants à l’aide des budgets participatifs dans les conseils de quartier.
• La mise en place, par les services techniques, d’une cellule de la signalétique urbaine et la protection des espaces publics contre la dégradation et en faveur de la connaissance du patrimoine culturel ou historique.
• La transparence dans les attributions de logements et dans la gestion des organismes HLM municipaux dont le contrôle sera confié à une commission pluraliste.
• La même transparence pour les ventes et les acquisitions du domaine public municipal (commission également à prévoir)
• La taxation des logements vacants voire l’application de la loi de réquisition en l'absence d'autre solution.
• La mise en place d’un observatoire du logement social regroupant l’ensemble des propriétaires et gestionnaires HLM.
• L’obligation de prise en compte des risques naturels et technologiques dans les documents d’urbanisme.
• L'intégration des normes H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale) pour la construction ou la rénovation de tous les bâtiments communaux en partenariat avec la Région et l’ARENE (Agence Régionale de l’Energie et de l’Environnement).
• Un projet de rénovation du fort de la batterie de la pointe et observatoire de l’environnement (faune et flore).
• Lutter contre le logement insalubre et les « marchants de sommeil » en renforçant le service d’hygiène sociale

samedi 9 août 2008

2 - Une politique des transports

C’est une évidence : la ville n’a pas été créée pour les seules voitures. Désormais, les transports participent grandement à la pollution de l’air et sont pour bonne part dans les émissions de gaz à effet de serre..

Outre les nuisances sonores qu'ils gênèrent, ils ont un impact sur notre santé. La ville, où il fait bon vivre, c’est d’abord la ville où l’on aime se déplacer et circuler librement , la ville où le droit des piétons, des vélos, et pourquoi pas des rollers est respecté. Une politique d’aménagement de la commune doit favoriser davantage les transports collectifs et le développement des véhicules alternatifs.

Cela doit également passer par:

• Un contrôle plus rigoureux des poids lourds en ville.
• Un contrôle renforcé de la vitesse en ville et le respect des règles de bonne conduite.
• Une zone piétonne en accord avec les commerçants et les conseils de quartier en premier temps en centre ville et à certaines périodes de la semaine et du week-end.
• Un développement et une protection renforcée des axes de circulation des transports en commun, en site propre quand c’est possible.
• La gratuité des transports pour les chômeurs et les jeunes de moins de 20 ans.
• La densification des réseaux de bus, l’augmentation des fréquences en soirée et l'adéquation des véhicules de transports aux besoins réels en capacité (transport à la demande, navettes entre les gares RER, RATP et les établissements scolaires, les entreprises, etc.).
• La promotion de l’utilisation de la bicyclette, notamment par la mise en place des réseaux verts et la création de véritables pistes cyclables, en site propre mais sinon utilisation rationnelle des pistes cyclables en tenant compte de la taille des trottoirs et de l’espace automobile.
• Continuer les travaux de la commission extra municipale du Plan Communal de Randonnées devenue Plan communal des circulations douces et le développement encore plus volontaire et la mise en valeur des zones piétonnes, chemins, passerelles piétons par l’entretien et la signalétique appropriée.
• La généralisation des accompagnements scolaires par lignes de piétons (pédibus) et la mise en place d’un PDE (Plan de Déplacement d'Entreprise), incluant le personnel municipal, qui consiste à mettre en oeuvre un éventail de mesures de transports alternatifs à la voiture individuelle, pour les déplacements liés aux activités professionnelles.
• L’aménagement de parkings adaptés pour décongestionner les voies de circulation et faciliter le commerce de proximité sans avoir recours au bétonnage massif.
• La rationalisation du Parc Automobile Municipal par l'utilisation de" carburants propres" (véhicules à moteurs hybrides, gaz naturel et GPL).
• L’amélioration des dessertes des gares RATP et la signalétique urbaine avec temps de trajet à pied vers les écoles, la mairie, la sous-préfecture, les écoles de musique, etc..
• La mise en place sur le site Internet de la ville d’une incitation, puis d’un service de covoiturage et une réflexion plus rationnelle des transports communaux: flotte de vélos pour les petits déplacements comme les exemples à La Rochelle, Lyon et Paris récemment..
• L’installation d’arceaux de stationnement aux abords des mairie, églises, écoles, collèges.
• Ponctuation des mesures pérennes par des campagnes de sensibilisation en mettant véritablement en place « Ville sans ma voiture » et la sensibilisation à la ville partagée par tous (handicap, jeunes mères de famille avec poussettes, etc.).
• Lutte contre la pollution lumineuse et le gaspillage d’énergie électrique en améliorant l’efficacité lumineuse de l’éclairage urbain, l’utilisation encore plus systématique de basse consommation en graduant l’éclairage suivant les périodes nocturnes et restreignant les lumières de façade, supprimant l’éclairage par le sol, en particulier l’éclairage des plantes comme sur la place de la victoire…

vendredi 8 août 2008

3 - Une propriété à une écologie de proximité

L’écologie de proximité est à la fois un enjeu économique et un choix entre plusieurs priorités. Il s’agit d’orienter l’action de la commune en instituant un "Plan Municipal d’Environnement "afin de redonner au citoyen la maîtrise de son environnement quotidien.
Ces plans verts locaux devront respecter les principes énoncés par la Charte associée à ces plans et tenue à jour par le Ministère de l’Environnement.

• Mise en place d’une Agence de l’environnement, outil indispensable en intercommunalité, et qui aura pour rôle le développement durable de la maîtrise de l’énergie et des énergies alternatives.
• Mise en place d’une restauration Bio en travaillant sur les menus (équilibrer le pourcentage de produits animaux au profit de diversification de protéines végétales (céréales + légumineuses), le recours à des réseaux de producteurs bio locaux (à l’instar des AMAP), du commerce équitable et trouver progressivement des alternatives à la seule « solution des sociétés de restauration + liaison froide » qui a cours actuellement.
• Mise en place d’une commission locale du développement durable pour élaborer un plan municipal d’environnement et d’une charte locale de développement durable.
• Tenue d’un cahier des charges des bonnes pratiques environnementales, à l’intention des services municipaux et des habitants .
• Entretien de l’espace public sans aucun recours aux produits phyto-toxiques.
• Aller jusqu’au bout des projets d’aménagement des Espaces Naturels Sensibles (notamment celui sur les bords de l’Yvette).
• Engagement de la municipalité quant à l’implantation d’activités industrielles propres : HQE pour toutes les entreprises sur le plateau, incluant les nuisances induites (transport, etc.)
• Requalification des zones urbaines par l’intégration dans les plans d’urbanisme d’un seuil minimum de 20% d’espaces verts pour toutes les nouvelles constructions.
• Reconquête du paysage urbain dans les quartiers, par le renforcement des coulées vertes et la création d’un réseau vert reliant tous les lieux de vie et de nature
• Développement et renforcement de la politique du tri des déchets auprès des PME, PMI, des quartiers, des cantines scolaires, des commerçants.
• Renforcement de la lutte contre les pollutions par la création d’une déchetterie.
• Lutte contre le gaspillage énergétique dans les locaux publics et dans l’habitat relevant de la commune : mise en place d’un Plan Communal de Maîtrise Energétique avec l’aide de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et de l’ARENE précédemment citée.
• Possibilité de mesure des pertes énergétiques des bâtiments par visualisation en utilisant la thermographie infrarouge (technique d'investigation des pertes énergétiques par captage des radiations électromagnétiques des objets en les transformant en une image couleur appelée thermogramme).
• développement des énergies renouvelables en Ile de France : possibilité d’éoliennes sue le plateau de saclay, solaires, photovoltaïques, cogénération, biogaz, bois, géothermie ou puits canadiens.
• Eau : Re appropriation de la gestion de l’eau par une participation active au SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) afin de tendre vers une gestion communale de l’eau.
Poursuite des contrats eaux vives, réouverture de la Bièvre, qualité de l’eau
49) objectif qualité 2 pour toutes les rivières d’Ile de France. Reconquérir la nappe phréatique un plan pour y faire baisser le taux de pesticides et de nitrates. Revoir et relancer le Plan Régional des Prévention des Risques d’Inondations PPRI : il est urgent de relancer ce dossier en utilisant l’expertise des associations comme Ardy. Intégrer des mesures contre la bitumisation des sols dans les bassins versants (diagnostics des zones urbaines denses et semi-denses). Extension des zones inconstructibles en bord de rivières, et réouverture de prairies inondables.
• Air : Utilisation des services et équipement d’Airparif
Possibilité de mesure + revoir à la hausse les objectifs du Plan Régional pour la Qualité de l’Air : s’attaquer à la pollution de fonds en contractualisant avec les entreprises dont les aéroports et ADP pour la pollution au kérosène. Pas de nouvelles autoroutes ni doublement du RD36 Promotion du covoiturage par des aides aux associations de covoiturage.
Diffusion immédiate des mesures de pollution atmosphérique. Utilisation des plantes à bio-indicateurs.
• Bruit Passer à une deuxième phase plus active du Plan Municipal contre le Bruit en réactivant les commissions extra municipales et par de véritables mesures de prévention (sensibilisation du public jeune) et de verbalisation après campagnes préventives (respect des normes de bruits des 2 roues). Demander à la Région de prévoir un plan d’isolation phonique des autoroutes voies rapides, couloirs aériens et lignes ferroviaires…
• Déchets Poursuite des contrats terres vives du SIOM, pousser à un plan de développement du tri sélectif et plan de réduction à la source du volume et de la nature des déchets avec un plan de développement éco-industriel pour le recyclage et la valorisation des déchets.
• Faire de la ville un territoire sans OGM (se battre sur le terrain juridique, d’autres communes l’ont fait).

jeudi 7 août 2008

4 - Une volonté locale en matière d’emploi

La lutte pour la création d’emplois est une priorité de la commune. La ville doit montrer l’exemple en matière de développement des emplois de proximité et d’organisation du travail.

Elle doit favoriser:
• La création d’entreprises nouvelles et permettre le déploiement d’entreprises d’insertion répondant aux besoins de nos concitoyens : le développement des PME et « l’incubateur de pousses nouvelles » est du ressort de l’intercommunalité pour autant la ville a un rôle en privilégiant le tissu local dans la réponse à ses clauses d’appel aux marchés publics à plus forte raison lorsque celui-ci est compétitif.
• L'attribution de 20% des emplois municipaux (nouveaux et remplacés) à des jeunes de moins de 25 ans et à des chômeurs de plus de 50 ans.
• L'incitation au développement des emplois de proximité en liaison avec les associations et entreprises d’insertion ou intermédiaires, soutien aux structures d’insertion ou de réinsertion.
• L'extension des formes d’aides aux chômeurs, groupes de recherche d’emploi, lutte contre l'illettrisme et alphabétisation, véritables moyens matériels mis à leur disposition.

mercredi 6 août 2008

5- Une solidarité accrue vers la citoyenneté sociale

La solidarité est un domaine où l’équipe municipale doit faire apparaître ses différences. L’action sociale semble parfois réservée aux populations en marge. Cependant, face au chômage et à la crise sociale, elle doit couvrir tous les besoins humains et offrir à tous ceux qui le nécessitent ou qui le désirent, les mêmes chances de réinsertion : les classes moyennes sont elles aussi parfois durement touchées. Nous devons transcender la notion d’assistanat par la notion de citoyenneté sociale.

Il serait indigne que dans une ville comme Palaiseau, chacun ne soit assuré d’un toit, de soins ou d’éducation; et ne puisse se nourrir quotidiennement et correctement.

Nous œuvrerons pour:
• Un centre d’accueil d’urgence et un hôtel social pour les sans-logis, avec obligation de relogement.
• L’étude et l’implantation d’un lieu d’accueil en intercommunalité pour les gens du voyage. La mise en œuvre du plan départemental connaît des difficultés certaines mais la ville doit faire son possible pour répondre à son engagement d’un terrain d’accueil à proximité des équipements municipaux , services scolaires, etc.
• La création d'un Centre Municipal de Santé, adapté aux besoins identifiés de la population. Nous y adjoindrons un développement de campagnes de prévention et d’hygiène destinées aux jeunes enfants et aux adultes.
• L'accueil des handicapés ou des grands accidentés de la vie en favorisant l’intégration scolaire et sociale, les facilités de circulation, de stationnement, des logements adaptés et enfin l'accessibilité" pour les handicapés à tous les lieux publics.

mardi 5 août 2008

6 - La prévention et le droit à la sécurité

Nous sommes opposés à la politique du "tout sécuritaire" dont nous savons, par expérience, qu’elle ne peut régler les problèmes économiques, sociaux et culturels ayant pour source le chômage, l’exclusion, la solitude, la misère.

Il ne s’agit ni de restreindre ou développer l’action de la police municipale, mais de soutenir l’action conjointe de la police nationale et de la gendarmerie.

Cela exigera la mise en œuvre d’une véritable politique de prévention appropriée et le redéploiement de moyens et de personnels, en fonction de l’évolution démographique de Palaiseau :
• Dynamisation du rôle des maisons de quartiers.
• Développement des actions des éducateurs de prévention en corrélation avec le Projet de Ville.
• Revalorisation de la formation des gardiens d’immeubles dans les cités HLM et les immeubles collectifs.
• Publication sexuée des délits : prise de conscience d'une iniquité en matière d'agression pour une reconnaissance du droit des femmes à la sécurité. (prévoir également les chiffres différentiés en matière de revenus et de logement).

lundi 4 août 2008

7- Le droit au "temps choisi": loisirs, sports, culture et communication pour tous

Les loisirs, la culture et le sport engendrent des inégalités importantes entre les communes. Pour continuer à garantir à tous les habitants l’accès aux loisirs, il faut maintenir un service public fort et apporter un soutien aux structures associatives déjà existantes dans l’espace communal.

Instrument de lutte contre les inégalités culturelles, le sport doit faire partie intégrante de la formation des enfants et des jeunes:
• Mise en place de "fonds d’initiatives des habitants" pour soutenir les projets culturels des palaisiens.
• Mise à disposition de moyens pour favoriser l'émergence de journaux de quartiers, de journaux associatifs, dans le respect de leur indépendance.
• Réanimer la fête de la musique, l’expression des artistes amateurs et non plus la culture uniquement tournée vers la médiatisation de grosses pointures telles que celles invitées à la fête de la ville.
• Faire de la culture un enjeu essentiel de l’activité municipale et un loisir réservé aux élites. Elle doit être accessible à tous.
• Rassembler les palaisiens autour des atouts de sa ville (grandes écoles, Université) et un passé riche d’histoire, de nombreuses associations actives, une présence forte de jeunes et d’étudiants).
• Favoriser tout ce qui peut enraciner les habitants dans leur ville. Palaiseau s'est fait connaître en tant que pôle culturel à travers ses manifestations annuelles qui témoignent d'une volonté de rayonner au-delà d'une échelle locale : Fête du livre, Festival du film scientifique pour les deux évènements les plus anciens, mais à revoir au regard de Palaiseau en 2008.
• Revoir la gestion des salles de Palaiseau (salles Guy Vinet et salle des fêtes ) Les salles doivent permettre des spectacles populaires de qualité et variés : location à des troupes de théâtre, des artistiques comiques, des groupes de musiques (jazz, rock ou variété) mais la saison culturelle devrait être élaborée en partenariat avec une association d’amis de la culture.
• Voir si Palaiseau ne mériterait pas un véritable théâtre où on ne crève pas de chaud l’été ce qui suppose de revoir l’isolation et l’aération du théâtre des 3 vallées!

dimanche 3 août 2008

8 - Education/ intégration /laïcité: la commune, fondement de la république

La laïcité, fondement d’une république tolérante, doit être adaptée à la réalité d’une France plurielle. Sa reformulation doit tenir compte, aujourd'hui; de la présence de nombreuses communautés en France. L’intégration, qui n'est pas nécessairement l'assimilation, ne doit pas nier l’identité plurielle de la France mais profiter de cet apport.

Au plan local, cela passe par l’extension des droits démocratiques aux résidents immigrés non-européens.
A l’école, la Mairie doit intervenir en renforçant l’"Aide aux devoirs", en développant les classes de découvertes et les centres de loisirs .Développement des stratégies éducatives locales, attention portée à la qualité et au développement de l’école, doivent constituer l’un des maillons essentiels de la politique municipale :

• L’organisation, dans l’année qui suit les municipales, de l’élection de représentants des résidents étrangers, représentants qui seront associés aux travaux du conseil municipal.
• La promotion de la coopération décentralisée en France-même et avec les pays en développement: opérations de jumelage à visée de développement de villes ou de villages des pays du tiers-monde. Cette coopération pourra avantageusement être couplée avec des villes européennes ayant déjà d’autres jumelages, ce que fait la ville d’Unna en Allemagne avec laquelle la ville de Palaiseau est jumelée.
• Le soutien aux réseaux d’entraide intergénérationnels et aux "Réseaux d’Echange de Savoir".
• La recherche d’actions pouvant être couplées avec la politique européenne de soutien à des projets favorisant le développement de pratiques écologiquement favorables comme par exemple le développement des énergies renouvelables, des actions en faveur de la bio diversité ou qui favorisent le commerce équitable.

samedi 2 août 2008

9- Une fiscalité moins inégalitaire et plus écologique

La fiscalité locale, dépendante de l’état met les communes en situation intenable. La dotation globale de fonctionnement est en baisse alors que le produit des 4 taxes continue à augmenter.

De fait, l'opinion publique locale comprend mal que les Taxe locative ou Professionnelle soient en augmentation alors que le budget communal ne peut répondre aux besoins nés de la crise. De plus en plus, l’état pousse les communes à assurer le relais des missions d'ordre national ou les soumet à des partenariats contraints (police, solidarité, enseignement.).

Nous voulons imaginer une nouvelle fiscalité fondée sur l’énergie et l’environnement. L’introduction de l’écotaxe n’a pas pour fonction d’augmenter les impôts mais au contraire de réformer les comportements.

Nous devrons poursuivre le Plan Carbonne à la fois pour favoriser la lutte contre l’effet de serre et pour tirer un bénéfice des gains qui découleront d’un plan d’action visant à réduire l’emprunte écologique de la commune.

Dans ce chapitre, nos propositions dépendent de décisions nationales prises au Parlement.

vendredi 1 août 2008

10- Une citoyenneté active

Les objectifs du contrat de citoyenneté active doivent redistribuer le pouvoir à l’échelon local. Il faut mettre à disposition tous moyens techniques, financiers et décisionnels, aux mairies de quartier, aux commissions extra municipales, aux associations et aux citoyens.

Nous proposons :

• L’élection d’un conseil communal de jeunes doté de compétences et de moyens propres dans le cadre de relations établies avec le conseil municipal
• La promotion du "Conseils des Sages"
• Aller au delà du strict respect de la diversité des opinions et des droits de l’opposition. Prévoir que toutes les villes puissent avoir au sein des structures intercommunales un pourcentage minimum d’élus de l’opposition.
• Création d’un comité éditorial pour la conception et la réalisation du journal municipal qui ne doit pas se transformer en instrument de propagande de la politique municipale. Prévoir un droit de réponse pour les citoyens et les élus, sachant que le comité de rédaction devra également servir de modérateur.
• L’organisation, à la demande d’un nombre déterminé de citoyens, d’une consultation locale, sur les propositions présentées par la municipalité.
• La création, par les habitants et les acteurs de chaque quartier, d’une instance représentative dotée de moyens budgétaires propres, et la création de comité de quartier
• La possibilité de saisine du conseil municipal par des citoyens en mettant, par exemple, à l’ordre du jour toute question écrite déposée par un nombre déterminé d’habitants.
• La création d’un lieu ouvert au public pour la libre consultation de l’ensemble des documents relatifs à la vie municipale.
• L’établissement de conventions pluriannuelles entre la municipalité et les associations qui se verront confier une responsabilité ou une mission de service public.
• La promotion du projet d’élection au suffrage universel direct des élus intercommunaux.
• L’application à ses propres élus du refus du cumul de plus de deux mandats locaux.
• La plus grande transparence dans la répartition des représentations et des vices- présidences aux syndicats intercommunaux
• L’application d’une transparence dans l’élaboration des débats et des décisions prises en réunions de majorité en laissant la liberté de vote et en évitant de faire pression sur les membres de la majorité municipale.